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LETTRE DE FRANCE
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Triste exercice de pré-campagne, auquel s'est livré #Hollande aujourd'hui, devant un parterre de ministres...

Triste exercice de pré-campagne, auquel s'est livré #Hollande aujourd'hui, devant un parterre de ministres...

Triste exercice de pré-campagne, auquel s'est livré #Hollande aujourd'hui, devant un parterre de ministres éblouis et de journalistes complaisants.
Comme à son habitude, sur la forme il a été incapable d'aligner trois mots sans bafouiller, à un point tel que ça en est pitoyable (il veut inspirer de la pitié?).

Sur le fond, et c'est là le plus important, l'on retiendra ses divers aveux d'impuissance en matière économique et de chômage (on est loin du "moi président.."), ses sempiternelles références à ses prédécesseurs, ses regrets de ne pas avoir gardé la TVA sociale votée avant son arrivée au pouvoir, mais aussi ses folles embardées en matière budgétaire.

Sur ce plan, le mensonge le plus absurde ne lui fait pas peur: 2 milliards à trouver pour compenser un nouveau trou fiscal destiné pense--t-il à son électorat, plus 3 autres milliards pour les agriculteurs, le tout non budgété ? Qu'à cela ne tienne: mais si mais si, c'était inscrit au Budget!!! Ah bon? lequel? celui de la France?

En fait, pour sa 8ème conférence de presse, #Hollande est apparu encore plus faible, plus têtu et obstiné à persister dans ses erreurs comme tous les faibles, mieux habillé (merci Julie Gayet) mais toujours aussi mal fagoté, et surtout et ce sera sa marque dans la triste histoire de ce quinquennat digne du 2ème de Chirac creux, vide, inhabité, vacant. En souffrance dans un exercice obligé, lui qui préfèrerait tant se pavaner avec sa blonde à l’Étranger plutôt que de rendre des comptes.

Ah oui, il a annoncé que "La France" allait accueillir 24000 "réfugiés", futurs allocataires du RSA, de la CMU, des allocations et aides diverses, et de places à l'hôtel payées par nos impôts.

Tout comme le lieutenant Giovanni Drogo constatant la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord » dans "le Désert des Tartares", il aura vainement attendu, sinon une guerre qui le rendrait héroïque, mais à tout le moins un miracle de croissance qui amoindrirait son bilan en forme de dépôt de bilan! Mais la croissance n'a rien de spontané, elle se crée, elle se mérite, elle se construit, et certainement pas à coups de menton ou de lois sociétales.

Gageons que l'Histoire de notre pays et les livres qui la raconteront plus tard pour ce qui concerne la période que nous vivons, ne remplira qu'un tout petit paragraphe, celui d'une parenthèse désastreuse.